Pourquoi ne faut-il pas se fier aveuglément aux études sur l’e-cigarette ?

Pourquoi ne faut-il pas se fier aveuglément aux études sur l’e-cigarette ?
Les études sur la cigarette électronique vous font peur ? Pas de panique. Voici 4 raisons pour ne pas croire aveuglément ce que la science vous dit.

Vous avez réussi à faire une croix sur le tabac grâce à la cigarette électronique, mais les études sur le sujet vous rendent perplexe ? C’est normal. Certaines prétendent que l’e-cigarette est sans danger. D’autres vous mettent en garde sur sa possible dangerosité.

Sur la cigarette électronique, tout et son contraire a été dit. Si elle a indéniablement des avantages, l’e-cigarette n’est pas non plus nécessairement sans risque. À l’heure actuelle, personne ne peut être certain à 100 %.

Voici en 4 points pourquoi il ne faut pas croire aveuglément toutes les études scientifiques sur le sujet. 

Parce que le manque de recul rend une étude sérieuse impossible

L’e-cigarette est dans le commerce depuis 5 à 7 ans. Entre le moment où elle est sortie et le moment où elle est devenue si populaire que les médecins ont commencé à s’y intéresser, il y a bien eu deux ans.

Il est impossible que des études sérieuses sur ses effets à long terme puissent avoir été menées. Un cancer par exemple, se développe sur au moins 20 ans. Alors une étude qui prend en compte des données sur 5 ans est au mieux peu concluante, au pire falsifiée.

Parce qu’elles sont financées par des lobbys

Vous entendez parler d’une nouvelle étude ? Allez voir qui l’a menée. Si elle vient des États-Unis, il y a 90 % de chances pour qu’elle ait été faite par un organisme privé, dont le financement dépend de la bonne volonté d’un groupe industriel, autrement dit un lobby. Ce n’est un secret pour personne, celui qui vous finance vous fait dire ce qu’il veut.

Les instituts publics français, qui sont eux financés par l’état, ont une position bien différente. Dans son rapport du 25 avril 2014, le Haut Conseil de la Santé Publique ne s’est pas prononcé sur la dangerosité de la cigarette électronique.

Parce que « non cancérigène » ne veut pas dire sans risque

La plupart des études se concentrent sur l’aspect potentiellement cancérigène de la cigarette électronique.

Dans les liquides d’e-cigarettes, il y a de l’alcool et du polypropylène glycol, qui est aussi un alcool. Il ne faut pas être très malin pour croire que s’injecter de l’alcool vaporisé dans le fond de la gorge ne comporte aucun risque.

Toutefois, par rapport au tabac, l’e-cigarette fait presque figure de remède. Les liquides que l’on inhale sont « naturels » et les risques n’ont rien à voir avec le potentiel cancer du poumon que nous promet le tabac.

Parce qu’il vaut mieux se fier à son bon sens

Puisque personne n’a encore rien prouvé, le mieux est de se fier à son intuition. La cigarette électronique, pour un fumeur invétéré, est un véritable remède. Sans vouloir faire dans le morbide, il vaut mieux avoir 20 % de chance d’avoir un cancer de la gorge que 70 % de chance d’avoir un cancer du poumon.

La cigarette électronique est une passerelle parfaite pour arrêter le tabac. Elle introduit la même routine que la cigarette et vous avez le même « hit ». Se passer de l’e-cigarette est bien plus simple que d’arrêter le tabac d’un coup. Alors, ne stressez plus quant aux études et écoutez votre bon sens.

Publié le 07-11-2016 | Mis à jour le 17-05-2021

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